La faune polynésienne dans toute sa diversité

Crédit : duanrevig.com

Des margouillats qui se baladent sur les murs. Des cafards XXL qui nous foncent dessus. Sans parler des moustiques beaucoup trop déterminés à voler notre hémoglobine… Vous avez cru qu’en Polynésie il n’y avait que des dauphins qui sautent hors de l’eau et des petites tortues trop mignonnes ? Hééé non ! Bon, ok, au-delà des bestioles pas toujours sympathiques, on fait vite le tour de la faune terrestre : des chiens, des chats, des poules, des chèvres, des cochons, des rats ou des chevaux. Rien de très fou-fou (quoique les chiens, on va quand même vous en toucher deux mots). Par contre sa faune marine et aviaire font de notre fenua un des écosystèmes les plus riches de la planète. On vous raconte.

Crédit : Facebook Tahiti Zoom

Mais d’abord, les chiens. Parce que s’il y a une chose qui peut surprendre quand on arrive en Polynésie, c’est bien le nombre de chiens dans les rues ! On ne parle pas des toutous qui ont leur propre compte Instagram, leur place au bout du lit et les restes du poulet qui traînaient au fond du frigo. Mais de tous ceux qui ont été abandonnés dans des cartons à la naissance (ou dès qu’ils commencent à grandir, à faire pipi sur le lit et leurs griffes sur le canapé). Ils sont, toujours plus nombreux à errer sur les routes, les plages ou les parkings. On parle même de surpopulation canine ! Faut dire qu’ici, la stérilisation des chiens, ça coûte cher et que très peu de communes ont des fourrières ou de chenils (et puis le carton déposé discretos sur la plage ou sur un chantier, c’est tellement plus facile). Et on ne vous parle même pas des animaux maltraités et des actes de cruauté infâmes qui font régulièrement la Une des faits divers locaux.

Face à cette situation catastrophique, les associations de protection animale se multiplient au fenua. Comme SPAP Polynésie, Fenua animalia, Eimeo Animara ou Ia Maita’i Te Animara, qui confient les animaux abandonnés à des familles d’accueil avant leur adoption et soignent les plus mal en point. Elles mènent également des campagnes de sensibilisation à la cause animale et militent pour la mise en place de campagnes de stérilisation massives gratuites (la clef du problème ?).

Crédit : Te mana o te moana

Bon allez, maintenant place au rêve. Parlons des oiseaux. Parmi la centaine d’espèces présente ici, pas moins de 28 espèces d’oiseaux terrestres sont uniques au monde. Eh ouais ! Et pour les observer de près, rien de tel que l’atoll de Tetiaroa (enfin on dit plutôt Tetia). Plus particulièrement le motu Tahuna Iti. Là-bas, on peut voir des frégates, des sternes blanches, des paille-en-queue, des fous bruns… Une véritable réserve ! Si vous voulez de la photo Insta qui fait du like, c’est THE spot. Ce n’est pas pour rien qu’on l’appelle « l’île aux oiseaux ».

Crédit : TNTV / Jean-Paul Mutz

Autre spot incroyable : Ua Huka, l’île aux oiseaux des Marquises. Elle sert de refuge au pihiti (ou Lori ultramarin, que vous voyez sur la photo) et au pati’oti’o (ou Monarque Iphis) qu’on ne trouve que sur cette île ! Cette singularité s’explique par l’absence de rat noir sur l’île, principal prédateur des oiseaux.

Chez EDT ENGIE, on s’engage en faveur de la protection des oiseaux de Polynésie et de la biodiversité. Comme en témoigne notre partenariat historique avec l’Association « Manu » Société d’Ornithologie de Polynésie qui œuvre pour la protection des oiseaux sauvages de notre fenua ainsi que de la préservation de leur habitat depuis bientôt 30 ans.

Crédit : Facebook Tahiti tourisme

Aaah nous y voilà ! Les dauphins, les baleines, les requins, les poissons et toutes ces espèces qui ont motivé plus d’un voyage de noces au fenua. Il faut dire que la Polynésie est classée « sanctuaire des mammifères marins » depuis 2002 et est considérée comme « le plus riche aquarium de la planète » (et on en est pas peu fieZ). Parce que des poissons, on en a beaucoup. Mais alors vraiment, VRAIMENT, beaucoup. On compte plus de 1000 espèces ! Parmi elles le poisson-perroquet, le poisson-demoiselle, le poisson clown, le rouget, le mérou ou encore le poisson-chirurgien. Autant vous dire que là-dessous, ça ressemble à des fonds d’écran Windows (ou MAC, ça dépend de votre religion).

Crédit : Facebook Gaël Lagarrigue Photographies

Et puis, il y a les espèces sous-marines « stars ». Avec qui chaque touriste qui se respecte a envie de prendre un selfie (ok, on l’avoue, nous aussi). A savoir, les raies (léopards ou manta, qui peuvent atteindre jusqu’à 4 mètres d’envergure), les dauphins (on recense plus de 12 espèces), les requins (gris, tigre, marteau…) ou encore la tortue verte (qui peut peser plus de 200 kg !). Sans parler des baleines à bosse, que l’on peut observer à Tahiti et Moorea de juillet à octobre. Et oui, ça en fait du monde !

Cette faune marine exceptionnelle reste malheureusement menacée. Toutefois elle bénéficie d’un environnement plutôt protégé, notamment grâce à l’association Te Mana O Te Moana qui met en place des actions concrètes pour comprendre, éduquer et protéger l’environnement marin polynésien, et plus particulièrement les tortues.