EDT informe que la semaine écoulée a été marquée par des records de production hydroélectrique :
- Record horaire avec 47 632 kWh d’hydroélectricité produits en une heure
- Record journalier avec 1 075 056 kWh d’hydroélectricité produits en une journée
Il est à souligner que le renfort de la production photovoltaïque a également permis d’établir un nouveau record de placement d’énergies renouvelables (EnR) sur le réseau électrique de Tahiti, avec 72,4 % d’EnR placés sur la journée du jeudi 2 décembre 2021.
Ces excellents résultats sont rendus possibles par le travail en commun des équipes d’EDT, de Marama Nui et du Pays, depuis plusieurs années.
Grâce à cette collaboration quotidienne, la part de production d’électricité issue du thermique a été révisée à la baisse (dès lors que les conditions météorologiques sont favorables), à la suite du basculement de l’alimentation de la centrale de la Punaruu au gasoil depuis presqu’un an, en remplacement du fuel lourd utilisé historiquement.
En plus de présenter un bilan écologique plus avantageux, le gasoil routier utilisé à la Punaruu permet d’abaisser le minimum technique, c’est-à-dire la puissance minimum à laquelle les groupes doivent tourner, ce qui laisse donc plus de marge de placement des EnR, dans le cadre de la décarbonation énergétique menée par EDT.
Parallèlement, les divers chantiers réalisés depuis plusieurs années sur les ouvrages de Marama Nui permettent de soutenir la croissance de sa capacité de production hydroélectrique ; les programmes Hydromax, programmes de renouvellement et de modernisation des centrales hydroélectriques, sont renforcés par la mobilisation opérationnelle continue des équipes du dispatching de la Punaruu, afin d’optimiser le verdissement du mix énergétique de Tahiti en favorisant les EnR.
La prochaine étape aura lieu en 2022 avec la mise en service de Putu Uira, une batterie de secours qui, pendant les phases de forte production hydroélectrique et photovoltaïque, autorisera l’alimentation électrique de Tahiti en ne faisant fonctionner qu’un seul groupe thermique à Punaruu, voire aucun, alors qu’il faut aujourd’hui un minimum de deux groupes en permanence.